Bonjour,
Glxblt76 a écrit:Après j'ai droit à une remarque "ils étaient visibles de loin pourtant" mais je ne les ai pas vus donc je me sens nul et derrière j'enchaîne les petites bourdes, pas de reprise, pas éliminatoires, mais j'hésite, je bafouille, je fais des accélérations un peu brusques, plein de petits trucs ...
le plus dur dans la conduite c'est d'optimiser le regard, savoir quoi regarder et à quel moment, je pense que ça explique au moins une bonne moitié des échecs chez les candidats,
moi je dis souvent que la conduite c'est une répétition de situations, d'intersections qu'on a vu mille fois auparavant ( grâce à l'expérience et la répétition des leçons ), avec juste quelques variantes mineures, le secret c'est d'adopter le bon comportement en fonction de la situation, comme ces situations se répètent sans cesse alors le cerveau va adopter des automatismes, et les yeux vont se caler automatiquement là où le danger peut survenir,
si tu n'y arrives pas c'est qu'il faut rééduquer ta manière de regarder la route, d'observer les événements, afin de pouvoir anticiper et de ne jamais être pris au dépourvu, la conduite sera alors beaucoup plus apaisée et agréable, beaucoup moins de stress une fois quand on a la bonne méthode pour utiliser ses yeux,
essaie de bosser les intersections, les rond-points, logiquement c'est là qu'il y a le maximum de difficultés ( y compris les passages piétons souvent placés à ces niveaux ), quand tu es dans une ligne droite bien dégagée il ne faut pas baisser sa vigilance, tes yeux doivent être à la recherche de la prochaine intersection pour déterminer la règle de priorité ( feux, stop, cédez le passage, présence éventuelle de piétons ), sans oublier le marquage au sol qui peut t'obliger à changer de voie de manière anticipée si tu veux aller tout droit ou tourner par exemple,
bon courage et ne lâche pas l'affaire