Éthylotests obligatoires : pas d’amende avant le 1er mars 2013
Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a reporté au 1er mars 2013 la date à laquelle les automobilistes seront verbalisés pour défaut d’éthylotest dans leur véhicule. Une décision prise « compte tenu des difficultés d’approvisionnement », a annoncé lundi la Sécurité routière dans un communiqué.
Faute de stocks
La date limite était initialement fixée au 1er novembre, mais « compte tenu des difficultés d’approvisionnement recensées dans certaines régions », M. Valls « a décidé de reporter cette date » au 1er mars pour « permettre à l’ensemble des conducteurs de s’équiper dans de bonnes conditions et à un juste prix », ajoute la Sécurité routière, confirmant une information du parisien.fr.
La présence d’un éthylotest obligatoire est l’une des dernières mesures de la présidence Sarkozy sur la sécurité routière. L’amende prévue en cas d’infraction est de 11 euros.
Deux sinon rien
« La loi dit qu’il faut un éthylotest en état de fonctionnement, mais notre préconisation, lorsqu’il s’agit d’éthylotests chimiques, est d’en avoir toujours deux », au cas où le conducteur en utiliserait un avant de prendre le volant et se ferait contrôler par la police dans la foulée, expliquait récemment le délégué interministériel à la Sécurité routière, Frédéric Péchenard.
L’alcool, première cause de mortalité sur les routes
Les conducteurs devront donc acquérir au moins un éthylotest chimique (dont le prix va de 1 à 3 euros) ou un électronique (à partir de 100 €).
L’alcool est depuis 2006 la première cause de mortalité sur les routes françaises, avec près d’un tiers des tués. Ce taux est pratiquement inchangé depuis 10 ans et bien supérieur à l’Angleterre (17 %) ou l’Allemagne (10 %), à consommation d’alcool quasi égale.